# Le Contexte #

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Le regret est la seule chose en mesure de rendre le passé présent.


N’est-ce pas une merveilleuse nouvelle ? Un week-end tout frais payé sur une île où il n’y aura rien d’autres à faire que vaquer à une multitude d’activités, diverses et variées, où seul le mot « détente » a sa place. Ne rien faire, laisser autrui agir pour soi, sur des plages de sable blanc et fin, et tout ça en remerciement d’une fidélité à un certain « abandonnement ». Si ce n’est pas le paradis, on pourra au moins prétendre en approcher, car c’est bien plus qu’un rêve, c’est votre nouvelle réalité, et il va falloir s’y faire. Sans doute, sans trop de mal. (Pathétique !)



Mais voilà le « hic » de l’histoire. Car, oui, il y en a bien un. Une fois débarqués sur ladite « île paradisiaque », vous, les prétendants, à ce fameux week-end détente vous retrouvez tous seuls sur l’île. Les rues vides, les immeubles déserts, et, le pire de tout, le bateau vient de repartir. Alors, oui, c’est cruel, oui, il va falloir survivre seuls sur une île pendant deux jours ! Evidemment, tout le monde pense que le bateau va bien vite revenir au ponton et les ramènera bien sagement jusqu’à chez eux. Oui, excellente idée. Mais, si je puis me permettre … Quelqu’un a seulement entendu parler d’un « retour » ?



Si les choses avaient été aussi simples, vous n’auriez plus eu qu’à rire, mais c’est loin d’être dénué de complexité bien au contraire. Le week-end paradis va bien vite devenir le luxe de tous les enfers, car, sans même le savoir, vous avez tous un précieux rapport avec l’orchestrateur de cette « plaisanterie ». Qui est-il ? Oh, vous plaisantez, j’espère ? C’est là que tout commence, car si le voyage retour ne semble pas pour tout de suite, un départ improvisé vers « l’autre rive » semble bien au programme.



Allez-vous mourir ? J’aimerais bien dire « non » mais je mentirai. Oh, peut être que certains y survivront en fait, mais rien n’est moins sûr, n’est-ce pas ? Attendez une seconde, vous êtes sûrs que vous ne vous connaissez pas ? Non, dites-vous ? Soit vous êtes des menteurs, soit vous êtes des sots. A moins que vous ne soyez celui - ou ceux - qui à amener les autres dans ce piège ? Hum, difficile à dire, surtout lorsque l’on pense qu’aucun d’entre vous n’a la conscience tranquille ? Hein ? Des petits airs angéliques par devant, et des coups de poignards dans le dos par derrière ?



Vous voulez des réponses ? Vous savez garder un secret ? Alors je vais vous le dire … Certains vont vivre un cauchemar parce qu’ils ont assisté à une mort sans rien faire, d’autres y sont reliés parce qu’ils ont méprisé la vie ou les hommes, certains autres feront souffrir les premiers, et le mieux dans toute cette histoire, c’est que parmi ces « certains » il y aura celui, celle ou ceux qui est responsable de votre petite psychose ? Ne paniquez pas, ne paniquez pas … Il vous suffit juste de le (a, es) retrouver.

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